De l’allaitement, il y a des histoires que l’on n’entend pas : les doutes, la fatigue, la culpabilité. Quatre amies me racontent.
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De l’allaitement, il y a des histoires que l’on n’entend pas : les doutes, la fatigue, la culpabilité. Quatre amies me racontent.
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C’est un poème récité, comme un rituel, pour se souvenir d’une voix et s’observer changer. Sam a 27 ans – bientôt 28. Il raconte ce que l’injection d’une hormone fait à sa vie.
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À 68 ans, Zébulon aime toujours manger des choux à la crème et du fromage dégoulinant. Pour lui, le risque n’est pas le trou dans la dent ni le bouchon dans la veine, mais un mauvais dosage de sucre dans le sang.
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Dans l’entre deux qu’est la chambre mortuaire, on (p)répare les corps avant leur présentation aux vivant·es. Entre silences et précision des gestes, soigner les mort·es pour aider ceux et celles qui restent, devant la densité d’un corps en train de disparaître.
Le texte paru dans « Feu follet », accessible sur le site depuis la semaine dernière, critiquait un « vivre avec » faisant abstraction du covid et de ses conséquences mortifères. À un certain consensus sur l’importance de la réduction des risques au tout début de la pandémie a succédé un silence assourdissant au sujet de la gestion collective de la maladie.
Mars 2020, les cas de Covid-19 se multiplient en France, et le décompte quotidien des contaminations et des morts est le principal mode d’existence de cette maladie dans le discours public. Mars 2022, aucun hommage public n’a été rendu, le décompte n’est plus relayé depuis longtemps et le covid est avant tout associé à des mesures restrictives, les morts faisant l’objet d’un silence assourdissant, y compris dans notre camp politique.