De l’allaitement, il y a des histoires que l’on n’entend pas : les doutes, la fatigue, la culpabilité. Quatre amies me racontent.
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De l’allaitement, il y a des histoires que l’on n’entend pas : les doutes, la fatigue, la culpabilité. Quatre amies me racontent.
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C’est un poème récité, comme un rituel, pour se souvenir d’une voix et s’observer changer. Sam a 27 ans – bientôt 28. Il raconte ce que l’injection d’une hormone fait à sa vie.
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À 68 ans, Zébulon aime toujours manger des choux à la crème et du fromage dégoulinant. Pour lui, le risque n’est pas le trou dans la dent ni le bouchon dans la veine, mais un mauvais dosage de sucre dans le sang.
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Passera, passera pas ? Les minutes s’écoulent à la douane de l’aéroport de Shanghai.
Cela fait plus de dix ans que le monde du soin psychiatrique en France est entré en résistance contre le programme de contrôle de la folie que les personnes en lutte qualifient de « nuit sécuritaire ». Ce tournant idéologique, initié par un discours de Nicolas Sarkozy fin 2008 prêchant les soins sous contrainte, s’est appuyé par la suite sur une profonde réorganisation du travail en hôpital : politique d’austérité budgétaire, introduction de techniques de management et de démarches « qualité », etc. Si bien que des collectifs de soignant·es – comme Les perchés du Havre, Pinel en lutte ou Les Blouses noires – se joignent à présent aux patient⋅es pour crier leur écœurement devant le retour des pratiques les plus inhumaines de l’univers asilaire.
Personne ne saurait prédire quelles formes prendra le mouvement en cours contre la réforme des retraites et la gouvernance autoritaire et brutale de Macron et sa police. Même si la grève générale reste un horizon bien lointain, le mouvement s’appuie cependant fortement sur la grève de quelques secteurs à forte capacité de blocage (cheminot·es, ébouaires, , …) et la solidarité de la population envers les grévistes se manifeste notamment par la participation à diverses caisses de grèves permanentes ou créées à l’occasion du mouvement. Depuis leur genèse au début du XIXe siècle, les caisses de grève ont en effet connu des heures de gloire et des périodes d’éclipse au sein du répertoire d’action syndical, tout en voyant leur forme s’adapter aux mutations aussi bien technologiques que politiques.